- Agnès Humbert
Agnès Humbert was a member of the resistance, specifically a member of
Groupe du musée de l'Homme , duringWorld War Two and was a author of many Art books and she also wrote a memoir "Notre Guerre".cite web |url=http://news.bbc.co.uk/today/hi/today/newsid_7634000/7634154.stm|title=Bold defiance in Nazi Paris |accessdate=2008-09-26 |work= |publisher= BBC |date= ]She worked as a Art historian in the Musée national des Arts et Traditions populaires. During the war she felt and said "I feel I will go mad, literally, if I don't do something!". After making this statement she formed a resistance out of members of the Museum, this group then went on to feed information to the British. The resistance cell was tried and the men were put to death by firing squad and the women had their sentences commuted to slave labour in
Germany . After Liberation by the American Third Army; she set up soup kitchens for the disposed and she expressly stated that everyone was to get a share, even the German civilians. Later on she helped to start thedenazification process.She is the Author of the book "Notre Guerre", it tells of her experiences of the war.
References
Agnès Humbert est une résistante française.
Historienne d'art au Musée des arts et traditions populaires, Agnès Humbert fait partie, avec Boris Vildé, Anatole Lewitsky, Jean Cassou et Yvonne Oddon, des fondateurs du tout premier mouvement de résistance en zone occupée, le groupe du musée de l'Homme. En quelques mois, ces pionniers bâtissent une organisation très ramifiée. Leur action débouche rapidement sur la création d'un journal clandestin, Résistance, qui n’aura que cinq numéros (15 décembre 1940 – fin mars 1941) dont les éditoriaux (le premier écrit par Boris Vildé) n’entretiennent aucune illusion sur Pétain et le gouvernement de Vichy.
Les principaux responsables du réseau sont arrêtés sur dénonciation au début 1941. Agnès Humbert recrute alors Pierre Brossolette pour rédiger le dernier numéro de Résistance, avant d'être arrêtée à son tour. Elle est condamnée à mort lors du procès des membres du Réseau du Musée de l’Homme à Fresnes, mais sa peine est commuée en 5 ans de déportation. Elle connaît alors le bagne et le travail forcé. Libérée par l'avancée américaine, elle participe à la « chasse aux nazis » à Wanfried en Hesse en 1945.
Elle relate ces évènements dans son journal « Notre guerre », publié une première fois en 1946, à son retour de détention.
Agnès Humbert est la mère de l'homme de télévision Pierre Sabbagh.
"Paris, 6 août 1940. Au portillon du palais de Chaillot, un écriteau indique que l'accès du musée est gratuit pour les soldats allemands. Cassou est dans son bureau, il a vieilli lui aussi… Brusquement je lui dis pourquoi je suis venue, je lui explique que je me sens devenir folle si je ne fais pas quelque chose pour réagir… Le seul remède est de nous grouper à jour fixe, pour nous communiquer des nouvelles, rédiger et diffuser des tracts, donner des résumés de la radio française de Londres." Extrait du journal d'Agnès Humbert.
Agnès Humbert, Notre guerre: souvenirs de résistance, introduction de Julien Blanc, Tallandier, 2004 (2ème éd.)
External Links
[http://news.bbc.co.uk/today/hi/today/newsid_7634000/7634154.stm Bold defiance in Nazi Paris]
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